12 ème journée des Jeux Olympiques de Vancouver et aucune médaille pour la France.
Le fond masculin français rentrera sans médaille de Vancouver. Les relayeurs ont terminé 4ème du 4 x 10 km remporté par la Suède.
- La Française Taïna Barioz a signé une très belle 2e place lors de la première manche du géant, mais la 2e session a été reportée à jeudi en raison du brouillard.
- Thibaut Fauconnet a fini en tête de sa série du 500 m en short track, et se qualifie pour les quarts de finale. Chez les femmes, cette fois sur 1 000 m,
Stéphanie Bouvier a elle aussi franchi l'obstacle des séries et disputera les quarts.
Focus sur le Ski Alpin:
Le principe de gravir un sommet pour le descendre à ski le plus rapidement possible a été inventé plusieurs fois de manière indépendante :
- La première descente est organisée en Californie, à La Porte en 1866 par des chercheurs d'or émigrés, pour la plupart de Norvège.
- En 1906, les Autrichiens organisent la descente du Horn.
- En 1911 les Anglais partent en ligne du sommet du Wildstrubel à Montana en Suisse.
Cependant le ski alpin est organisé comme un véritable sport par un anglais, Arnold Lunn, qui fait de premiers essais en 1897 à Chamonix alors qu'il n'a que dix ans.E.C. Richardson, « le père du ski britannique », fonde en 1903 le Ski Club of Great-Britain qui initie les élèves des public schools britanniques aux sports d'hiver dans les Alpes. Le ski alpin est déjà au programme. La Roberts of Kanadahar Challenge Cup est une compétition de ski alpin mise en place en 1903. Dans la grande tradition britannique, ces épreuves sont réservées aux seuls Britanniques. Ainsi, dès l'après Grande Guerre, Lunn met en place dans les Alpes les premiers championnats britanniques de ski alpin, « sous le regard incrédule des autochtones ».
Il faudra attendre 1929 pour assister aux premiers championnats d'Autriche ; 1930 en Suisse et 1931 en France. Toutes ces dates concernent jusque là exclusivement la descente. Le premier slalom est disputé le 21 janvier 1922 à Mürren. C'est alors plus une épreuve de style que de vitesse.
Parmi les autres initiateurs du ski alpin, citons l'Autrichien Mathias Zdarsky qui publia en novembre 1896 un ouvrage de techniques de ski dans lequel il reprend essentiellement les anciennes techniques norvégiennes (ski de fond et Télémark principalement) sur le modèle de l'ouvrage À ski à travers le Groenland du Norvégien Fridtjof Nansen, publié en 1888. Zdarsky prône notamment l'utilisation d'un seul grand bâton, comme le faisaient jadis les Norvégiens, alors que l'usage des deux bâtons se généralise en ski de fond dès la fin des années 1880.
En 1924 sont créées la Fédération internationale de ski (FIS) et la Fédération française de ski (FFS), année où sont organisés les premiers Jeux olympiques d'hiver à Chamonix. Toutefois, ces organismes ne reconnaissent pas le ski alpin et le terme « ski » est réservé exclusivement pour désigner le ski nordique. Seul le ski nordique est d'ailleurs présent au programme de ces premiers rendez-vous internationaux qui furent reconnus plus tard comme les premiers Jeux olympiques d'hiver. De même, le fameux Premier concours international de sports d'hiver organisé à Montgenèvre du 10 au 12 février 1907 par l'USFSA ne concernait que le ski nordique.En 1928, la première "Classique" du ski alpin eut lieu à St Anton - l'Arlberg Kandahar - sous l'autorité de Lunn et de son ami Hannes Schneider.
L'Anglais Arnold Lunn présente au congrès de la FIS à Saint-Moritz en 1928 un projet d'intégration du ski alpin, encore très largement inconnu même dans les milieux sportifs. Cette motion est repoussée en raison d'une opposition catégorique des pays nordiques.Lunn ne se décourage pas, et présente une nouvelle demande en 1930 à Oslo. Les pays nordiques se montrent moins catégoriques et autorisent la création de compétitions tests, mais sont toujours hostiles à l'admission du ski alpin au programme olympique. Lunn peut ainsi organiser la première édition des championnats du monde à Mürren en 1931 sous l'accord de la FIS. Le CIO suit et intègre finalement le ski alpin aux Jeux olympiques de Garmisch-Partenkirchen en 1936. Seules les épreuves du combiné alpin (descente/slalom) donnent cependant droit à des médailles olympiques. Les titres et les médailles d'or reviennent à Franz Pfnür et la légendaire Christl Cranz(Grossdeutschland). Le Norvégien Birger Ruud, un sauteur, établissait le meilleur temps dans la manche de descente devant Pfnür qui dominait le parcours de slalom. Le Mégevan Emile Allais terminait 3ème du combiné ce qui lui rapportait la médaille de bronze.
Chez les femmes, une autre Norvégienne, Laila Schou-Nilsen, était la plus rapide en descente mais Cranz se révélait hors d'atteinte en slalom.
Les courses d'un jour comme celles proposées aux Jeux olympiques ou aux Championnats du Monde sont parfois injustes. Afin de pallier cette carence, la FIS a soutenu lors de son Congrès de Beyrouth la projet de la Coupe du Monde lancé en août 1966 par Serge Lang et ses amis, dont l'ancien Président Marc Hodler, lors des Championnats du Monde de Portillo. Des points étaient attribués aux premiers des courses retenues dans le calendrier international et un classement général récompensait ensuite le coureur le plus complet de l'hiver en fin de saison. Elle intégra au cours de son histoire l'Arlberg-Kandahar et les autres « Classiques » comme le Lauberhorn de Wengen, dans l'Oberland bernois suisse ou le Hahnenkamm de Kitzbühel, dans le Tyrol autrichien. Les étapes françaises les plus connues sont celles de Val d'Isère (Critérium de la 1ère Neige), de Chamonix (Kandahar) ou de Megève (Grand Prix Émile Allais).
Il existe cinq disciplines en ski alpin qui sont courues chaque année de novembre à mars en coupe du monde de ski alpin et sont toutes présentes aux Jeux olympiques d'hiver et aux championnats du monde de ski alpin. Ce sont des courses contre la montre, le skieur déclenche lui-même le chronomètre par l'ouverture d'un portillon et l'arrête au franchissement d'une cellule photo-électrique. Le coureur descend un parcours dessiné par des portes délimitées par deux piquets, il doit franchir toutes les portes.
Descente
Cette discipline est créée par Arnold Lunn en 1911 à Montana en Suisse. La descente est la plus vieille discipline sportive du ski alpin et est surnommée aujourd'hui la « discipline reine ». C'est la discipline la plus rapide et ses parcours sont les plus longs des épreuves de ski alpin. La descente combine la vitesse à l'état pur, une maîtrise technique et un courage à toute épreuve. Aujourd'hui, les descendeurs atteignent dans leur course des vitesses de pointe de plus de 140 km/h. Le dénivelé est de l'ordre de 800 m à 1100 m pour les hommes et de 500 m à 800 m pour les femmes, des portes sont très larges, matérialisées par deux banderoles soutenues par des piquets. Des virages larges, des sauts, des compressions et de grandes lignes droites dessinent le parcours en fonction du modelé du terrain. De par le danger d'une telle course, les skieurs doivent s'entraîner plusieurs fois sur le parcours avant la course (cela n'est vrai qu'en descente). Le vainqueur est celui qui réalise le temps le plus rapide. La largeur minimale d'une piste doit être de 30 mètres.
La moindre petite erreur à ces vitesses et sur de tels parcours engendre souvent des chutes spectaculaires, des blessures et exceptionnellement des décès. La piste la plus célèbre est assurément la Streif à Kitzbühel, en Autriche. La Streif est une piste extrêmement exigeante techniquement et physiquement, sur laquelle seule une descente hommes est organisée. Les coureurs atteignent généralement les vitesses les plus rapides du circuit (entre 140 et 150 km/h) sur la piste de Wengen, en Suisse. Les mesures de sécurité ne cessent de s'accroitre depuis la fin des années 50. Les arbres sont protégés par de grandes bâches, on utilise aussi des filets qui sont placés tout le long de la piste. La neige est préparée de nombreux jours avant, afin qu'elle soit suffisamment lisse et glacée.
Slalom
Christel Pascal en slalom
« Slalom » dans le dialecte de Morgedal norvégien slalåm: « sla », qui signifie « colline légèrement incliné », et « låm », c'est-à-dire « après avoir suivi les skis ».
Le premier slalom (ou slalom spécial) apparut en janvier 1922 à Mürren. Il s'agit de l'épreuve la plus technique. Les slalomeurs ont besoin d'être agressifs, rapides et agiles. Les parcours de slalom sont les plus courts, mais ils comportent le plus grand nombre de portes et les portes les plus étroites. Elles sont espacées de 4 à 15 mètres et on en compte entre 40 et 75. Les portes sont matérialisées par deux piquets simples, mais les piquets, montés sur rotule, peuvent être basculés par le skieur. Le dénivelé pour les épreuves masculines varie entre 180 m et 220 m, tandis qu'il est de 140 m à 200 m pour les dames.
L'épreuve comporte deux manches disputées sur des parcours différents. Le skieur qui obtient le meilleur temps combiné des deux manches remporte l'épreuve.
L'avènement des skis paraboliques ces derniers années a rendu le slalom beaucoup plus technique. En effet, les nouvelles formes des skis permettant de réduire le rayon des virages, les portes de slalom ont tendance à être rapprochées tout en conservant l'écartement transversal. Il en résulte des virages plus courts que seuls les skis paraboliques permettent de suivre tout en conservant une vitesse et une relance en sortie de virage importante.
Slalom géant
Le slalom géant (ou géant), qui apparaît en 1950 aux championnats du monde de ski alpin à Aspen, est une discipline technique comme le slalom mais qui est plus rapide. Les portes sont composées de deux piquets reliés par une banderole de couleur bleue ou rouge.
Quoique d'apparence moins technique que le slalom, le slalom géant requiert une grande précision, un bon sens du rythme et une bonne puissance pour aborder au mieux chaque virage. Comme son nom l'indique, le parcours d'un slalom géant est plus long que celui d'un slalom. Les portes sont également plus espacées, ce qui donne des virages plus larges. Le dénivelé peut atteindre 450 m pour les hommes et 400 m pour les femmes. Les skieurs doivent franchir un minimum de 30 portes distantes les unes des autres d'au moins dix mètres.
L'épreuve officielle comporte maintenant deux manches, disputées sur deux parcours différents. Le skieur qui obtient le meilleur temps additionné des deux manches l'emporte. Le slalom géant se disputait sur une seule manche jusqu'à la fin des années 60.
Slalom super géant
Le slalom super géant (familièrement appelé « Super G »), créé en 1982 par un groupe d'experts - dont Toni Sailer, le triple champion olympique autrichien de 1956, Serge Lang et Peter Baumgartner (SUI) - est, avec la descente, une des deux disciplines de vitesse. Les portes sont quasiment les mêmes que celles du slalom géant et de la descente. C'est un compromis entre la descente et le slalom géant, ce qui le rend plus technique que la descente mais plus rapide que le slalom géant. Les participants doivent donc être très précis à haute vitesse pour enchaîner de grandes courbes. La dénivellation en slalom super géant est légèrement moindre qu'en descente, mais le parcours est préparé sensiblement de la même façon. Contrairement à la descente, les compétiteurs ne peuvent pas s'entraîner à pleine vitesse sur le parcours avant la course officielle. Comme ils disposent d'un temps de reconnaissance restreint, ils doivent savoir mémoriser rapidement tous les paramètres techniques de la course.
Le premier slalom super géant, gagné par le Suisse Pirmin Zurbriggen, fut testé sur les pentes de l'Alta Badia, dans les Dolomites italiennes, en décembre 1981 avant d'être introduit en décembre 1982 par le comité Coupe du Monde de la FIS à l'occasion du Critérium de la 1re Neige de Val d'Isère. Le tout premier vainqueur en coupe du monde était le Suisse Peter « Pitsch » Müller, champion du monde de descente ensuite en 1987 à Crans-Montana.
Combiné
Cette épreuve a été créée pour la première fois aux championnats du monde de ski alpin de 1932. Autrefois, seul le combiné descente-slalom comptait. Puis, les disciplines ont été séparées, avec des titres décernés pour la descente, le slalom, et le combiné de ces deux disciplines. Désormais le combiné - renommé Super-combiné - est une discipline à part entière puisque les participants doivent réaliser une manche de descente puis une manche de slalom dans la même journée. Le total cumulatif des chronos des deux manches détermine le classement final. Cette épreuve permet de mettre en valeur les skieurs polyvalents qui savent jouer de leur vitesse dans la descente et rivaliser d'adresse et de technique dans le slalom.
Absent du programme des Jeux olympiques d'hiver de 1952 à 1984 inclus, le combiné alpin a été réintroduit aux Jeux à Calgary en 1988. Il y a très peu de combinés lors d'une saison, car il est rare que les épreuves techniques et de vitesse aient lieu le même week-end. Le combiné était à nouveau redevenu une épreuve indépendante lors des Mondiaux de Schladming, en Autriche, en 1982. Le Français Michel Vion et la Suissesse Erika Hess s'y imposèrent alors. Le calendrier Coupe du Monde comprend dorénavant plusieurs Super-combinés et un globe de cristal vient aussi récompenser les athlètes les plus brillants dans cette discipline sur l'ensemble de la saison.
Freestyle
Le ski freestyle est une discipline du ski alpin considérée comme un sport extrême. Souvent confondu avec le ski acrobatique (appelé « freestyle skiing » en anglais), le ski freestyle est une nouvelle discipline apparue à la fin des années 90, issue de plusieurs autres disciplines comme le ski de bosses, le skicross, le half-pipe ou le saut acrobatique.
Le ski freestyle est pratiqué dans des zones spéciales appelées snowparks ou en hors piste (on parle alors de backcountry). Il consiste a effectuer des figures à partir de structures en neige ou en métal.
Le skieur qui pratique le ski freestyle est appelé freestyleur, ou plus généralement rider.
Source: wikipedia
Les principaux résultats de la journée:
Patinage 5000 mètres Femme
Ski de fond relais équipe 4X10 km Homme
Finale - 24 février 20h15 |
1 |
SUEDE ( D. RICHARDSSON, J. OLSSON, A. SÖDERGREN, M. HELLNER) |
1h45'05"4 |
|
2 |
NORVEGE ( M. JOHNSRUD SUNDBY, O. HJELMESET, L. BERGER, P. NORTHUG) |
1h45'21"3 |
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3 |
REPUPLIQUE TCHEQUE ( M. JAKS, L. BAUER, J. MAGAL, M. KOUKAL) |
1h45'21"9 |
|
4 |
FRANCE ( J. GAILLARD, V. VITTOZ, M. MANIFICAT, E. JONNIER) |
1h45'26"3 |
A suivre dès ce soir:
- Slalom géant Femme 2ème manche
- Combiné nordique individuel Homme
- Curling demi finales Homme et Femme
- Short track Femme et Homme
- Ski acrobatique tremplin Femme
- Ski de fond relais 4x5 kms Femme
La France est 12 ème au classement des médailles
Retrouvez la vidéo rétrospective de la journée grâce à lequipe.fr
http://vancouver2010.lequipe.fr/Aussi/breves2010/20100225_085656_le-journal-des-jeux-en-video.html
A demain pour de nouveaux résultats !